Hidalgo inquiète Macron, certains ministres l’horripilent; L’affaire Duhamel n’en finit pas de faire des dégâts collatéraux dans les réseaux du pouvoir, le décolonialisme des ravages à l’Université; La droite hors les murs se cherche un champion pour 2022
Journaliste, éditeur français de Business Montres et Joaillerie, « médiafacture d’informations horlogères depuis 2004 » (site d’informations basé à Genève : 0 % publicité-100 % liberté), spécialiste du marketing horloger et de l’analyse des marchés de...
Dans la série « Les nouveaux horlogers français ont du génie », retenez bien ce nom : Hegid. C’est une marque émergente, on ne peut plus tricolore (quoique riche en éléments suisses qui garantissent une vraie qualité), plutôt très bien pensée dans chaque compartiment du jeu (design, fabrication, packaging, distribution, communication) et axée autour d’un intéressant concept anti-patrimonial : la montre évolutive. La montre qu’on crée et qu’on recrée à l’infini, en changeant ses trois éléments principaux : le cœur (la « capsule temporelle » du bloc cadran, mouvement, aiguilles), le corps (la carrure de la montre : boîtier-lunette) et l’habit (le bracelet) : c’est assez malin, chaque amateur restant acteur de son style et maître de sa montre. « La mode change, la mécanique reste, la montre s’adapte », explique Henrick Gauché, le fondateur d’Hegid. Évidemment, autant d’atouts se méritent et le prix moyen de 2 800 euros n’est pas trop câlin, mais il reste plus que décent pour la compilation des éléments et des détails qui expriment une vraie qualité. Une telle montre se mérite...
HERMÈS : Le carré qui cache son double jeu...
Quand une marque possède de solides marqueurs identitaires, il devient très plaisant de jouer avec. Hermès pratique ainsi le double jeu avec son H emblématique : serti ou non serti, cadran pavé ou dépavé, laqué noir ou laqué blanc, horizontalement ou verticalement, 93 diamants dans un sens et 138 dans l’autre, H majuscule évident ou plus subtilement suggéré. Autant de variations graphiques qui ajoutent au charme d’une montre très espiègle, qui joue à cache-cache avec nos sens comme avec nos humeurs. Dans cette « Heure H » de rentrée, le mouvement est à quartz, le boîtier en acier et le bracelet à double tour. Ce sera la bonne copine de l’automne...
SILVANA : L’ovale aux galbes intelligemment maîtrisés...
Quand elles veulent se donner la peine de redescendre sur terre, les marques Swiss Made sont capables de proposer des montres pas loin de la perfection à des prix qui ne sont pas ridiculement inflationnistes. Silvana est une très ancienne marque helvétique récemment relancée sur ce créneau de la qualité suisse raisonnablement tarifée. Cette Lady Barrel en acier (28 mm de large pour 39 mm de haut) propose ainsi une forme « tonneau » très originale par ses courbes délicatement étirées dont les angles gomment toute mièvrerie. On retrouve la même délicatesse dans le travail du cadran dont les chiffres et les index en or rose élégamment galbés créent un contraste appréciable avec le bleu profond dont les « sillons » créent une vraie dynamique. On exigera de vous moins de 1 000 euros pour cette montre automatique, qui est une des propositions féminines les plus intéressantes de cette rentrée. Exclusivité en prime, parce que la marque refuse de se galvauder sur tous les marchés...
ORIS : Le bronze des grandes nostalgies d’antan...
La mode vintage pousse les marques dotées d’un beau patrimoine à recréer des modèles de l’âge d’or des montres mécaniques. Institution suisse d’excellente réputation, la maison Oris nous repropose ainsi une Big Crow Pointer Date qui remonte à la fin des années 1930 et qui multiplie les détails les plus plaisants : une taille modeste (40 mm, voire 36 mm), des aiguilles rétro, une date « circulaire » (autour du cadran) marquée par un pointeur, une couronne légèrement surdimensionnée qui nous rappelle le bon temps où les pilotes d’avion portaient des gants dans leurs cockpits non pressurisés et une lunette cannelée, autre souvenir de ces montres de pilote (la lunette tournait pour entraîner un curseur qui servait de chronographe). Pour aller plus loin dans la rétro-nostalgie, le boîtier s’offre même une déclinaison en bronze et un cadran d’un joli vert patiné parfaitement assorti. Le tout Swiss Made, aux alentours de 1 500 euros avec un mouvement mécanique d’excellente facture : quand elles ont un tel charme, ces montres de mémoire sont irrésistibles...
BUCHERER : Le bleu spécial d’un écrin sur deux roues...
Profitez-en si vous êtes à Paris : on peut découvrir ces jours-ci chez Bucherer, dans le quartier de l’Opéra, ce qui est probablement la moto la plus précieuse, la plus chère et la plus épatante de ce XXIe siècle. Il s’agit d’une Harley-Davidson Softail Slim S, spécialement redessinée et décorée en bleu en l’honneur de la collection Bucherer Blue Edition, pour laquelle dix-sept grandes marques ont créé des modèles spéciaux parées de bleu – de vrais collectors que les amateurs se sont arrachés. Prix annoncé : 1,888 million d’euros pour un bijou sur deux roues qui a réclamé 2 500 heures de travail et qui sert d’écrin à quelques bagues de joaillerie serties de diamants et disséminées sur le compteur (en verre blindé, on n’est jamais trop prudent !) et les poignées du guidon. On trouve même dans un petit coffre-fort logé dans le réservoir une montre Patravi TravelTec signée Carl F. Bucherer, la marque « maison » dont les équipes ont travaillé la montre (pièce unique) et son écrin pour qu’elle reste insensible aux vibrations de la moto. Pour l’anecdote, la montre est automatiquement remontée dans son logement ! Pour que la fête soit complète, un système d’éclairage interne du moteur – des LED à résistance thermique – créent un spectacle permanent pour les admirateurs de cette première moto horlogère. À moins qu’il ne s’agisse de la première montre motocycliste de l’histoire horlogère...
• LE QUOTIDIEN DES MONTRES
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