



Hébergement d'urgence : le S.O.S de Cécile Duflot à l'Eglise
La ministre du Logement vient d’écrire à l’archevêché de Paris. Elle fait appel à la solidarité de l'Eglise en lui demandant de mettre à disposition certains de ses bâtiments non utilisés. Si elle n’est pas entendue, elle pourrait procéder à des réquisitions d’ici à la fin du mois, comme elle promet de le faire pour d’autres immeubles vides appartenant à des personnes morales (pas les particuliers donc), des entreprises ou des banques par exemple.
Pour que la République laïque en vienne à lancer un SOS au "clergé", c’est que la situation est grave. Tous les soirs, le Samu social, joint via le numéro d’urgence 115, est dans l’incapacité de satisfaire de nombreuses demandes. Les places sont pourvues.
A l’origine de cette pénurie, l’arrivée de nouvelles populations. Le Parisien énumère : des familles monoparentales, des étudiants, des travailleurs pauvres et des personnes âgées victimes de la crise… Des résidents aux profils et aux parcours très variés que nous sommes allés rencontrer sous leur toit de survie. Pas simple pour eux d’en sortir. Car il manque cruellement de logements sociaux susceptibles de les accueillir. C’est que la file d’attente pour y accéder est interminable : 1,2 million de candidats…