



BarakaCity dénonce le gel « illégal » de ses avoirs par l'Etat
Selon des informations du Figaro, par un arrêté publié vendredi dernier au Journal officiel, le ministère des Finances a gelé pour six mois les avoirs de l'association BarakaCity, dont le siège est en Essonne, d'une de ses sociétés domiciliée en Angleterre, ainsi que les avoirs personnels du président et du fondateur de l’ONG, Idriss Sihamedi.
Suite à cette décision, Idriss Sihamedi a tenu à réagir, selon l’AFP :
« On ne comprend pas. On a pris acte de la dissolution, on était en train de l'organiser, et subitement le gouvernement gèle les fonds de l'association et mes fonds personnels, sans en préciser le motif ».
Il dénonce notamment l'« acharnement » du gouvernement, qui « après avoir dissout l'association, tente de neutraliser ses activités dans le monde entier » et « bafoue le droit de 2 millions de bénéficiaires » de ses programmes d'aide « par les moyens les plus malhonnêtes ».
L'avocat de BarakaCity, Maître Vincent Brengarth, a dénoncé des « atteintes au droit de propriété et d'association » et confirmé des recours en justice. L’avocat regrette que « l'administration use de tous les moyens pour que BarakaCity ne puisse disposer librement de ses avoirs » pour organiser sa dissolution en France et poursuivre ses activités ailleurs.
La dissolution de BarakaCity est intervenue à la fin du mois d’octobre à la suite de l'assassinat du professeur Samuel Paty lors de l’attentat à Conflans-Sainte-Honorine.
Le Conseil d'Etat a confirmé mercredi dernier la dissolution de BarakaCity, ouvrant la voie à sa liquidation en France. L'ONG a indiqué qu'elle allait déménager à l'étranger.