
Macron parle demain soir : pas de déconfinement, mais "un allègement progressif des contraintes"
"Rien n'est pire que l'incertitude et l'impression d'une morosité sans fin. Il faut de la cohérence, de la clarté, un cap. Savoir ensemble où nous allons et comment y aller. C'est difficile, car la pandémie est par essence imprévisible et mondiale." a déclaré Emmanuel Macron au Journal du Dimanche, hier.
Il parlera aux Français mardi à 20 heures, d'"un allègement progressif des contraintes", selon l'Elysée. A court terme : un desserrement des mesures sur les commerces, probablement dès le week-end prochain, et les lieux de culte ajoute le quotidien dominical. Mais bars et restaurants resteront fermés, tandis que la nécessité d'une autorisation dedéplacement sera maintenue.
"Entre excès d’exigence et risque d’imprudence, la voie est étroite pour le chef de l’État" constate Guillaume Tabard, dans Le Figaro "De la survie du commerceà la liberté de culte, des angoisses des étudiants pour leur avenirà la frustration de toute vie sociale, les impatiences augmentent. Suscitant un climat inquiétant de suspicion,de jalousie ou d’indignation."
"Face à cela, le gouvernement doit éviter un relâchement trop rapide de la pression afin d’éviter une troisième vague de l’épidémie. C’est sur la conciliation de ces deux réalités chacune essentielle que Macron, théoricien du «en même temps» est attendu".
En tout cas, constate Le Monde : "Si la situation sur le plan sanitaire semble évoluer favorablement – le nombre quotidien de décès et de nouveaux cas positifs est en baisse –, il n’est pas question de revenir dès maintenant à la vie d’avant le 30 octobre."
Mais "Le gouvernement s’apprête à en finir avec la polémique lancinante sur la fermeture des petits commerces. Ces derniers pourront rouvrir « autour du 1er décembre », a assuré, samedi, le premier ministre, Jean Castex".