



Marche blanche pour Mireille Knoll : Mélenchon et Le Pen exfiltrés
Organisé par le Crif notamment, mais aussi à l'appel de la famille de la victime, plusieurs milliers de participants marchent dans Paris pour dire non à l'antisémitisme à la suite du meurtre de Mireille Knoll. Cette dernière, une octogénaire de confession juive avait été poignardée et brûlée dans son immeuble, provoquant une vive émotion et réprobation, dans la même journée de la prise d'otage de Trèbes à l'autre bout de la France.
Nombreuses sont les personnalités présentes : LR, PS, LREM, dont plusieurs ministres, ainsi que quelques représentants de la France Insoumise et du Front National, à commencer par Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, leurs présidents. Des présences qui n'étaient pas du goût de tous.
Marine Le Pen, chahutée et sifflée à son arrivée a tenu à se justifier : "Ça fait des années que nous luttons contre l'antisémitisme islamiste et nous avons parfaitement notre place ici". Mélenchon et quelques parlementaires ont quant à eux été accueillis par de nombreuses insultes et autres bousculades. La situation a dégénéré, puisque la police a ensuite du exfiltrer le président de la France Insoumise. Un dérapage relativisé par l'intéressé : "Il y a toujours eu des gens énervés". Peu de temps après, c'est Marine Le Pen qui quittait le cortège, sous les cris de "Dehors, les fachos!". Celle-ci répondait : "Je ne suis pas sensible aux intimidations".
Les deux avaient été déclarés personna non grata par le Crif, mais le fils de Mireille Knoll avait demandé à ce que tous soient présents.
Seul personne présente, le Président de la République, qui s'est rendu pour sa part aux obsèques de la victime.