François Hollande était l'invité d'honneur du Conseil de coopération des pays du Golfe où il s'est rendu ce lundi 4 mai. Une première pour un dirigeant occidental.

La semaine a encore été décourageante pour le monde des affaires avec trois dossiers sur lesquels le gouvernement n’a pas voulu donner d’explications claires et dont les effets vont très vite revenir en boomerang et aggraver la situation économique française.

Derrière le contrat annoncé pour la vente de 24 avions Rafale au Qatar se cache un besoin militaire et géopolitique de l'acheteur mais aussi un intérêt économique du vendeur.

Selon l'ancien chef adjoint de l'US Air Force, les États-Unis sont en train de commettre l'erreur de trop peu renouveler leur arsenal militaire. Une tendance qui se retrouve dans l'ensemble des États occidentaux, par contraste avec la Chine et l'Inde, qui s'équipent à marche forcée.

François Hollande peut être content de la semaine qu'il vient de passer. Les indicateurs économiques sont mieux orientés, la France va toucher le jackpot en Inde avec la vente de ses Rafale, et sur le terrain politique, il a réussi à convaincre Martine Aubry à rallier les rangs de la famille du Président pour le prochain congrès. Tout va bien, ou presque !

Le premier ministre indien, Narendra Modi, effectue une visite à Paris lors de laquelle il sera, bien-entendu, question de juteux contrats, notamment dans le domaine du nucléaire. Si la France a de très bons produits à vendre, elle ne brille pourtant pas par ses talents de vendeuse.

Le Golfe Persique n'est qu'une étape dans la sortie tant médiatisée du fleuron de la marine française. Après quelques semaines, il poursuivra sa route vers l'Inde pour défendre des intérêts bien différents, juteux sur le plan financier.

Si le début d'année ressemble à une spirale vertueuse pour François Hollande, sa cote de popularité traduit davantage une ré-adhésion de son électorat de 2012. Pour autant, celui-ci ne tardera pas à être rattrapé par les préoccupations et les attentes des Français.

La France est enfin parvenue à vendre des Rafale. Et c'est l'Egypte du président Al-Sissi qui a déboursé 5 milliards d'euros pour en acquérir 24. Une actualité qui fait bondir certains, mais qui pourrait représenter une bonne option en matière de lutte contre le terrorisme.

La France a répondu à l'appel de l'Otan pour renforcer la présence occidentale dans les pays de l'est de l'Europe membres de l'Alliance. Elle a ainsi accordé le déploiement de chasseurs et d'une centaine d'hommes à Malbork, dans le nord de la Pologne.