

Un char porteur d'un ordinateur géant : c'est ce qu'ont pu voir des millions de Chinois lors du 60ème anniversaire de la République populaire de Chine. Un symbole témoignant de l'importance portée par le pouvoir chinois aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC).
L'appropriation, l'usage et le contrôle de ces TIC, parmi lesquelles Internet, fait partie des nouveaux défis posés aux hommes politiques et à leur pratique de la communication. Nombreux sont les politiques à posséder leur propre page Facebook ou à communiquer via leur compte Twitter. Une communication qui peut s'avérer risquée pour qui ne connaît pas les codes d'utilisation de ces outils. Les retombées peuvent parfois être fatales ; nombreux sont les hommes politiques à en avoir fait les frais.
Instantanéité d'Internet contre lenteur du mandat électif : telle est l'un des principaux inconvénients d'Internet pour les politiques. Un inconvénient qu'ils essayent de résorber en régulant de plus en plus l'utilisation de cet espace. Mais c'est sans compter sur des groupes d'activistes, à l'instar de The Anonymous, qui luttent contre cette mainmise de l'Etat sur Internet, considéré comme l'agora numérique de la société de l'information.
Les cinq autres parties sont également disponibles à la vente :
- Partie 1 : De la préhistoire à l'Empire romain
- Partie 2 : Christianisme et islam
- Partie 3 : Le peuple à l'assaut des rois
- Partie 4 : Révolution industrielle et bourgeoisie
- Partie 5 : Société de consommation et mass medias
La communication politique fait son chemin sur les sites sociaux aux contenus apportés par des internautes. Peu présents sur YouTube ou MySpace, sur lesquels des millions d’internautes échangent leurs musiques et leurs vidéos, les politiques commencent à avoir leur profil sur Facebook qui leur offre un nouveau moyen d’organiser et de gérer leurs groupes d’amis.
Toutefois, ces sites fréquentés par des millions de personnes partageant un sentiment d’appartenance commune, qui échangent leur quotidien et leurs états d’âme, s’inscrivent entre le monde réel et les univers virtuels des internautes. Nombreux sont ceux qui exposent sur ces sites une intimité, réelle ou imaginée, pour se valoriser au travers du regard des autres, besoin qualifié d’ " extime " par les psychanalystes. Les faux profils y sont légions et l’identité affichée modifiable à tout moment. Nonobstant, faut-il s’interroger sur la capacité des politiques adeptes de Facebook à concilier leurs objectifs, qui touchent à l’organisation d’une société réelle, avec les impératifs virtuels des internautes ? N’est-ce pas là une version technologique des longues listes de promesses électorales non tenues ?
Les politiques s’intéressent aussi aux nouvelles opportunités de communication de Twitter, réseau d’échange de courts messages appelés "tweets" (" gazouillis "), permettant de faire très rapidement circuler largement de brèves informations. Le bon usage de ce nouvel outil à des fins de communication politique impose de bien évaluer, préalablement, les retombées possibles, comme en ont fait l’expérience, à leurs dépens, quelques des personnalités imprudentes.
Parmi les sites de partage du Web, nombre de politiques ont d’ores et déjà intégré le blog, abréviation de "Web log" (" mon journal personnel sur le Web "). Cette pratique, qui se veut une alternative à la presse, s’est imposée avec les technologies de la seconde génération du Web (Web 2.0), qui ont permis à des éditeurs de commercialiser des logiciels permettant à tout un chacun de tenir aisément un journal personnel en ligne.
Mais la pratique du journal en ligne n’est pas née avec les blogs, révélée au public au début de la guerre d’Irak, par l’Irakien Salam Pax ; elle a acquis une renommée planétaire lors du tsunami du 26 décembre 2004. En outre, le blog n’offre guère plus de possibilités d’expression que les groupes d’actualités, des forums et autres chats. D’ailleurs, nombre de start-ups du Net proposent des outils permettant de s’exprimer en toute liberté, sans investir dans un blog. Pour autant, avoir son blog est devenu un must, depuis que le président Obama en a fait un instrument de sa communication politique, après en avoir usé pour sa campagne.
Parmi les nouvelles sources d’informations alternatives en ligne, auxquelles la communication politique doit s’adapter, on trouve un outil appelé Wiki, en langage du web " page modifiable par le visiteur du site ", à l’origine de l’affaire WikiLeaks, qui a éclaté à l’automne 2010.
En l’espèce, les principes fondamentaux de la démocratie ont été bafoués au prétexte de défendre la liberté.
La visionneuse n'est disponible que si vous avez acheté ce livre.


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