



"Le sauvetage des migrants n’est pas une action humanitaire mais fait partie d’un combat antifasciste"
Pia Klemp est le (la ?) capitaine du Louise Michel du nom d’une figure célèbre de la Commune de Paris. Elle sillonne la Méditerranée dans le but apparent de sauver des malheureux de la noyade.
Pia Klemp est présentée dans les médias comme étant « une militante pour les droits humains ». Une appellation sympathique qui pourtant ne la satisfait pas. Car le (la ?) capitaine du Louise Michel est avant tout, et de son propre aveu, une militante antifasciste.
Elle est actuellement en mer. Et elle a trouvé le temps de poster le tweet suivant : « Le sauvetage des migrants n’est pas une action humanitaire mais fait partie d’un combat antifasciste ». Pia Klemp veut en effet combattre, et mourir peut-être, sous ses vraies couleurs. Son bateau est peint en rose (les couleurs de l’arc en ciel auraient été toutes aussi logiques).
On se demande néanmoins pourquoi elle n’a pas choisi le rouge… Et qui sont ces fascistes qu’elle combat ? Des garde-côtes libyens, la marine grecque, les autorités européennes qui lui refusent l’accès à leurs ports ? Ça en fait du monde. Son combat n’en est que plus méritant.
Pia Klemp et les siens n’est veulent pas aux passeurs qui se font des millions d’euros sur le dos des migrants qu’ils envoient à l’eau. Car ils contribuent à grossir l’armée du prolétariat étranger qui sera l’avant-garde du combat antifasciste et hâtera la fin des régimes capitalistes. En Allemagne par exemple Angela Merkel a accueilli un million de migrants. Un million de combattants anti-fascistes !
Certains d’entre eux sont un peu violents. Et ne sont pas pour rien dans la hausse de la délinquance Outre-Rhin. Et alors ? Le camarade migrant a beaucoup souffert et les épreuves qu’il a subies l’autorisent à prendre beaucoup de libertés avec les habitants et les habitantes des pays d’accueil.
Il serait injuste et incomplet de résumer l’expédition du Louise Michel à l’antifascisme. A ce propos Lea Reisner, infirmière à bord du bateau de Pia Klemp a été très claire : « notre projet est anarchiste puisqu’il entend défendre la convergence des luttes pour la justice sociale, dont les droits des femmes et des LGBT, l’égalité raciale, la défense de l’environnement et les droits des animaux ».
Vaste programme. Nous sommes persuadés que quand Pia Klemp repêchera un chien migrant fuyant l’enfer libyen elle diffusera sa photo dans le monde entier. Et le top du top, le sommet du combat antifasciste ce serait un migrant transgenre…
Ps : Les éléments avancés des brigades internationales antifascistes sont dans Paris ! Une centaine de migrants ont installé leurs tentes devant l’Hôtel de Ville. Anne Hidalgo va-t-elle hisser le drapeau blanc ?